Tout à l'heure.

Fin du boulot. Rideau s'il vous plaît. Puis le bus 153.
Dans ce bus que peut-être trop de gens ont voulu prendre, deux personnes qui s'aimaient.
Comme jamais je ne l'ai vu. Une vraie fusion, une complicité sincère et authentique.
C'est un peu perturbant parce que de cette éffusion d'étincelles piquantes et rayonnantes, il y en a quelques-unes qui se perdent et que vous attrapez au vol.
L'ivresse que l'on ressent, l'espace de trois stations, même si trente centimètres, et tout en fait vous sépare.

Alors, en rentrant, plutôt que de surfer j'ai révé d'amour, tout simplement.

J'ai révé d'une histoire véridisante dans laquelle le mot serait énergie. Et que c'était possible.
C'est plus que se comprendre sans se parler.

C'est en tirer une envie, un désir, une motivation. Faire naître les ailes qui permettent de réaliser les projets qui nous tiennent à coeur.
Tout seul, c'est dur de voir où on est, de distinguer le chemin déjà parcouru de celui qui reste, donc d'avancer. On se perd aussi un peu dans le roller-coaster des émotions.

L'amour apporte le recul nécessaire, la mise en perspective.
Que l'autre ressent certes, mais que l'on saisit car on arrive à rentrer sous sa peau ; dans les étages les plus profonds.

Une relation énergisante, au sein de laquelle, ensemble, on réalise de grandes choses qui ont un impact.
A deux, on le peut.

J'espère que vous pourrez voir ça, bientôt, dans un bus près de chez vous.