Je vois de gens.
Avec des insécurités, des blessures qui n'ont pas toujours cicatrisé, des difficultés à aborder le jour nouveau.

Je vois d'autres gens.
Qui semblent plus matures, en abordant la vie avec responsabilité. Ils parlent de manière construite et argumentée.

En fait c'est pas une question de ce qui serait mieux ou moins bien ou enviable ou pas ; c'est juste une histoire de temps.
C'est durant la jeunesse que tout se construit et que l'on grandit. Et que l'on passe du premier état au second.

Par chez nous on enferme dès l'adolescence dans des rythmes de travail éfreinés.
Avec des éxigences qui me paraissent délirants face à la réalité ; créant angoisse et frustration chez les plus fragiles. Un gros gachis qui détruit les âmes.

Ensuite on perpétue ces schémas dans son day job, et ça nous rend la nation la plus productive du monde, et une des plus puissantes.

A quel prix ?
Au prix des cachets, des antidépresseurs, des regrets de ne pas avoir fait, d'avoir passé une jeunesse à n'avoir finalement rien fait et vécu parce que l'on en a justement trop fait ?

L'important n'est-il pas de laisser vivre, du temps pour découvrir le monde, se laisser porter par ses rêves, ses espoirs, etc ? A la recherche de soi. Construire sa vie.
Grandir sa personnalité, à l'abri du besoin et des angoisses.

(Et ensuite, se lancer. Sereinement.)