Les bouffées d'oxygène.
Je vais aujourd'hui vous présenter un type bien.
Il s'appelle
J. Medeiros.
(Ca c'est sa photo.) Il a l'air d'un gangsta comme ça mais dans la vraie vie c'est un type bien.
West-coast de son état, il a cru à autre chose que beaucoup d'autres nés dans le même bloc de béton.
Parce qu'en fait, son trip, c'est aider les gens.
Au début, il commence pas les trucs près de chez lui : il a travaillé avec des autistes.
Salutaire pour comprendre que l'on peut communiquer sans les mots ; et que si ceux-ci ont une puissance ils ne sont au fond qu'accessoires.
Il incarne le grand écart entre ce qui peut sembler être au premier abord le pur-produit d'un ghetto américain et la candeur absolue qu'ont ceux qui s'engagent au service des autres.
Après ces expériences, il se décide à exploiter l'éco-système médiatique pour faire passer ses messages.
Dans son dernier album, il défend un monde dans lesquelles les femmes auraient plus de droits et de libertés.
Sa plus farouche volonté, par ses chansons : "inspirer le changement social".
L'histoire vraie de ce clip -et l'immense émotion qu'elle a crée sur YouTube- aura permis de créer une campagne pour dénoncer le traffic d'être humains, et de rappeler que, toutes les 39 secondes, une enfant subit le même sort.
On pourra donc à la fois comtempler cette oeuvre porteuse d'un désespoir créateur d'espoir ; mais également sur un registre plus mélancolique constater que cet éco-système médiatique est un intermédiaire obligé pour transmettre ses messages au monde ; celui-ci imposant un style, une longeur, une forme... et tirant profit lui aussi d'une certaine façon des horreurs vécues par Constance ?